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PSYCHANALYSE
Le cas d'un jeune garçon, victime d'un traumatisme de guerre vient illustrer comment l'empreinte traumatique peut devenir tout d'un coup opérante et s'activer de manière spectaculaire au quotidien (conférence du 10 octobre).

Freud revint sur sa première théorie du trauma, faisant le constat que les symptômes ne sont pas les résidus du trauma seul. C'est l'absence de réaction au traumatisme qui provoquera les symptômes chez un sujet, grâce au refoulement du désir inconscient en jeu. Il déterminera une première période post-traumatique, parfois avec une "supernormalité" qui sert à masquer l'effort pour compenser la blessure subie.

La psychanalyse permet de mettre en perspective les deux plans, d'un événement traumatique. Il y a d’un côté la réalité même du traumatisme, et de l’autre, l'état psychique de l'époque des événements et qui détermina la manière de les vivre.
C'est au cours du travail psychanalytique que s'élaborent les différents aspects des événements traumatiques, en différenciant la part de la réalité extérieure de l'événement, et la part qui a donné à ce même événement sa coloration subjective, unique, refondant la réalité d'alors.
Ce repérage permet de découvrir le sens de notre implication inconsciente.

Le Tango de l'Archange témoigne de ce  parcours et montre que même si les dommages subis ne peuvent pas être effacés, il est possible de changer de position par rapport à ce passé et de traverser l'écran du traumatisme, y compris celui de l'histoire.

Ce thème sera abordé au cours de la conférence du 10 Octobre.

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