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La prise de pouvoir après la guerre par les communistes soutenus par Moscou et appuyés par l'Armée Rouge fut suivie par la terreur : procès en justification, déportation, emprisonnement, élimination des soit-disant « ennemis du peuple ».
En chemin, de nombreuses vies disparurent. Pas une famille n'échappa aux souffrances. Le régime décimait même ses propres rangs pour plus d'efficacité, accusant les camarades du Parti d’agent bourgeois du capitalisme ou de traîtres à la cause du peuple. Tout fondement, tout ce qui aurait pu servir de repère à notre esprit était forclos, inexistant.
Huit années sous la férule du dictateur sanguinaire Ràkosi, à l'image de Staline, avant que ne gronde une profonde révolte. Les événements en Pologne exigeant la déstalinisation de la vie politique et économique soutint le soulèvement hongrois contre le joug soviéto-communiste, lorsque la population, jeunesse en tête envahit les rues.
50è anniversaire 
la révolution de 1956
La Révolution hongroise, la première faille dans l'hégémonie soviétique, fut une étape décisive avec Prague en 1968 : elle préfigure l'esprit de ce qui mena plus tard, grâce à la Perestroïka et à la Glasnost (tranparence), à la chute du mur de Berlin.
Photo de couverture de
Témoins de la Révolution Budapest 1956